Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
brigitte bardot
Visiteurs
Depuis la création 964 712
BRIGITTE BARDOT

BLOG-GIF-BB-et_dieu-1 
Bienvenue sur ce blog consacré à Brigitte Bardot

31 octobre 2012

Pourquoi voir "La parisienne"?

Pourquoi voir "La parisienne"? Parce qu'on ne se lasse pas de la beauté de B.B.

Article publié le 30/10/2012
en ligne sur huffingtonpost.fr

CRITIQUE DVD - Les magasins rangent les films pour mieux attirer les acheteurs. Ainsi, quand on se balade dans le rayon "film français", classés souvent suivant l'acteur, on trouve la série des films tournés par les célébrités, des plus grands films aux nanars.

Ainsi, j'aime regarder Brigitte Bardot: quoi qu'elle joue, elle est si particulière, si belle, si naturellement désirable, que je veux bien regarder n'importe quoi, du plus grand des films (Le mépris par exemple, où Jean-Luc Godard lui fit précisément jouer le rôle de Brigitte Bardot, c'était le plus adéquat) au dernier des petits.

2012_10_29_UneparisienneFnacJe trouve ainsi un film dont j'ignorais l'existence: La parisienne. Ce film de Michel Boisrond est sorti en 1957. Il est disponible en DVD dans la collection "Années 50" du producteur René Château.

Je me dis que cela ne doit pas être un film impérissable, mais Brigitte Bardot, du temps de sa splendeur, c'est-à-dire de sa jeunesse insolente faisant un pied-de-nez aux beautés plus distinguées et plus apprêtées, en est l'héroïne. Cela me suffit.

Un pur film des années B.B.

La page fixe sur laquelle s'ouvre le DVD ne s'y trompe pas, qui me propose non seulement le film, mais encore un documentaire sur "le cinéma des années 50" et la "bande-annonce" du film. Ce côté document, on le retrouve à travers de grands acteurs, très jeunes alors, dans des rôles minuscules: Judith Magre en serveuse de bistrot, Guy Tréjean en officier de protocole, etc. C'est donc pour cinéphile, entendez celui qui n'ignore rien et regarde tout ce qui passe. Pour voir Une parisienne, Il faut donc être un lettré du cinéma ou bien un ignorant qui gobe tout... Me voilà avertie!

 Sur la couverture, B.B. est dessinée, en robe rouge très, très décolletée, avec des talons rouges, bien avant que Louboutin ne débarque. On est B.B. ou l'on ne l'est pas, pas besoin de designer. En 1957, elle est magnifique, jambes bronzées, cheveux blonds, lèvres rouges. J'aime les stéréotypes, surtout quand c'est la nature qui a fait coïncider la personne de B.B. avec l'idéal. Je remarque au passage que le personnage que B.B. interprète s'appelle Brigitte: pas de doute, le film n'a pour objet que de retenir l'image de Brigitte Bardot, du temps où elle était cette splendide belle plante.

 2012_10_29_201210292 

D'emblée, je suis d'accord pour accepter un médiocre film dans lequel elle va rayonner. Une personne resplendissante, éclatante naturellement, riante, blonde, c'est si rare. Je regarde le film pour retrouver cette merveilleuse personne qui n'existe plus: B.B.

Il ne faut pas chercher une histoire cohérente et structurée...

2012_10_29_4Cela commence sur les Champs-Elysées, sur lesquels B.B. roule en décapotable rouge. Puis, elle entre à Matignon dans la cour duquel sont rangées les D.S. (j'ai une pensée pour les mythologies de Roland Barthes et pense que B.B. en fait aussi partie). En 1957, elle est encore une jeune fille dont les jupes sont en dessous du genou.

Brigitte court après un homme plus âgé qu'elle, Michel (joué par Henri Vidal), le chef de cabinet de son père, le président du Conseil (nous sommes encore sous la 4e République). Bardot joue très mal mais cela contribue à la rendre encore plus mignonne. Elle ouvre grand les yeux pour montrer qu'elle est innocente et rit pour faire ressortir ses fossettes d'enfant.

Elle est censée être la secrétaire de Michel, qui a du mal à se concentrer alors qu'elle fait la danse des sept voiles devant lui et qu'elle l'épouse de force. L'histoire est invraisemblable, mais enfin c'est plus amusant que L'exercice de l'Etat, film sérieux et pourtant truffé d'inexactitude. Au moins, ici nous sommes en pleine comédie.

Les grands noms

En outre, quel plaisir de retrouver Noël Roquevert qui joue un vieux mari ronchon et jaloux, jetant des regards suspicieux sur ceux qui s'approchent de son épouse, laquelle est l'une des nombreuses maîtresses de Michel. Cette épouse est interprétée par Claude Maurier, (qui joua notamment la mère dans Les 400 coups). Elle est ici une intrigante, impérieuse et sans cœur. Oui vraiment, nous sommes en plein parisianisme!

2012_10_29_52Charles Boyer, toujours élégant et distingué, arrive en prince consort, venu de l'étranger en visite officielle. Dans une comédie, il ne faut jamais lésiner sur les titres! Il est dit que le prince aimerait avoir "l'hommage de Paris": il ne va pas être déçu, puisqu'il rencontre Brigitte. Certes, il accompagne la reine, mais si cela n'était pas un peu compliqué, la comédie perdra un de ses principes de base. B.B. apparaît à la soirée en robe rouge moulante et fait face au Prince Charles (cela ne s'invente pas). Elle fait alors le pari de le séduire, ce qui est jeu d'enfant, lorsque l'on est B.B., geignant de chercher ses perles égarées sous le guéridon.

En effet, dans une comédie à la française, il faut ces jeux de quadrille. Le film nous en fournit, avec des scènes où tous en robe de chambre se retrouvent dans la chambre de Michel entouré de toutes ces femmes en chemises de nuit qui l'appellent Mon chéri et qui dénient pourtant avoir le moindre lien les uns avec les autres.

La beauté pure de B.B., servie par la faiblesse du film

 

On ne saurait dire qu'il y a véritablement une histoire. Il ne s'agit que de servir la beauté de B.B., au fur et à mesure de scènes, comme on habillait les poupées de Peynet. Ainsi, elle se marie avec Michel, qu'au passage elle a cessé d'aimer -c'est ballot- et on peut l'admirer dans une belle robe de satin blanc qui souligne ses formes. Elle se déshabille pour le spectateur et se dévoile en corset blanc, en ayant laissé l'homme fraîchement épousé à la porte.

Quand ils se disputent, c'est-à-dire très souvent, elle se déshabille -pourquoi pas prendre ce prétexte?-, prend un bain en montrant ses belles jambes (c'est bien la meilleure position pour se disputer, n'est-ce pas?) et court dans l'appartement simplement vêtue d'une serviette de bains, les cheveux en bataille, dansant sur une musique entraînante sortant d'un pick-up. Bref, B.B.

Des scénettes autour de B.B.

Le film est composé de tableaux.

Par exemple:

  • B.B. en soubrette, mettant un tablier blanc sur sa robe Balmain de couleur caramel à encolure plongeante et servant à table, avec la maladresse qui va de soi, son mari et la maîtresse de celui-ci. La robe est si étroite que B.B. ne peut faire que des petits pas et le tissu si fin qu'on peut voir sa peau blanche au travers. 
  • B.B. sur la plage de Nice en bikini, qui se demande avec ingénuité si elle ne va pas s'enrhumer à être si peu vêtue, question posée avec la moue boudeuse bien connue.
  • B.B. allongée sur un divan, buvant un porto et dissertant en balançant ses pieds nus.

J'aime bien cette succession de tableaux, charmants et vains. J'aime beaucoup le dernier: Brigitte se tourne de trois/quart vers la caméra, fait la moue et adresse un clin d'œil aux spectateurs.

2012_10_29_6 

Signé B.B.

Publicité
Publicité
Commentaires
D
Je suis d'accord sur tous les compliments envers BB c'était la plus belle femme du monde, aucune ne lui arrive à la cheville. Mon rêne aurait été de lui ressembler, manque de pot j'ai ressemble à Mireille Darc sans le faire expres désespérant.
Répondre
L
D'accord avec Jéjé cet article est très mauvais
Répondre
L
D'accord avec Jéjé, Cette critique est totalement inutile et insipide...
Répondre
U
il faudrait plus de femme comme elle dans ce monde un modèle un mythe que dire c'est une bonne personne , très jolie blog en passant
Répondre
J
celui ou celle qui a écrit ça s'écoute parler, visiblement...
Répondre
Publicité
BB Forum
Derniers commentaires
Publicité