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BRIGITTE BARDOT

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Bienvenue sur ce blog consacré à Brigitte Bardot

21 septembre 2009

Et la France créa Bardot

Et la France créa Bardot

article publié par Armelle Héliot
le 21 septembre 2009
sur lefigaro.fr

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Le «Mépris» de Jean-Luc Godard avec Brigitte Bardot (1963).  Crédits photo : © Rue des Archives/Collection CSF

EXPOSITION - À partir du 29 septembre, à Boulogne-Billancourt, une rétrospective rendra hommage à la plus sensuelle des mythologies françaises. Comment, dans les années 1950-1960, une jeune fille de la bourgeoisie s'est métamorphosée en une icône universelle.

Celle qui fut vingt ans durant une star internationale et un symbole de la France des années 50-60 fêtera ses 75 ans lundi prochain. Si elle a quitté le cinéma en 1973, elle n'a pas cessé de se battre avec sa fondation pour les animaux. C'est la première fois qu'une exposition d'une telle ampleur est consacrée de son vivant à une star de cinéma. Belle, belle, c'est tout simplement d'abord parce qu'elle était d'une beauté sidérante que Brigitte ­Bardot a exercé, au cœur de la société française, et du monde, une influence extraordinaire. Malgré elle souvent, mais aussi en toute conscience parfois. Dans l'avant-propos du nouveau livre que lui consacre Henry-Jean Servat (1), elle écrit : «Portée par un courant que je n'ai pas maîtrisé, ma vie a basculé bousculant tout ce qui fut mon enfance et mon éducation. » Ce courant, c'est celui d'une époque. Elle n'est pas venue trop tard dans un monde trop vieux. C'est comme si on l'avait attendue et que, dès les premières couvertures des Veillées ou de Elle, quelque chose avait frappé chacun : elle n'est pas comme les autres. Elle irradie. Elle dégage. La danse a exalté son allure de déesse, son port de reine. Elle a un sourire qui éclabousse, un visage plein et des lèvres sensuelles. Belle, mais pas seulement.

Née en 1934, elle grandit dans une famille bourgeoise des beaux quartiers : très bien élevée, Brigitte Bardot. Son père voulut faire interdire les affiches de ­Manina, la fille sans voiles… film qu'elle tourna dès 1952, la même année que le charmant Trou normand de Jean Boyer avec Bourvil ! D'un côté, une gentille petite fille, de l'autre, une pin-up en bikini blanc ! Apocalypse des bonnes familles. Mais papa, «Pilou», taquine la muse et maman va ouvrir sa maison de couture. Brigitte présente ses robes. La famille est, elle aussi, autant que BB, représentative d'une évolution de la société française, dans les années 50. Et c'est en famille qu'elle passe ses vacances à Saint-Trop. Celui de Colette, qui l'adore.

«Portée par un courant», contrariée par une époque, aussi. Quand on revoit le scandale que put faire cette aimable chronique qu'est Et Dieu créa la femme (1956) avec Vadim, son premier mari et son Pygmalion, on ne peut s'interdire de penser à l'impact de Bonjour tristesse de Françoise Sagan, deux ans plus tôt.

Elle pulvérise les codes

Mais Bardot n'est pas seulement une beauté que l'on dénude - et puis, elle n'est pas la première ! N'oublions pas, par exemple, Edwige Feuillère dans Lucrèce Borgia - elle est aussi une rétive, une insolente, une fille qui a beaucoup d'esprit, le sens de la repartie. Lorsque New York la découvre, les répliques fusent. Elle est épatante. Sa joie de vivre la galvanise. Mais les pressions sont épouvantables. Photographes, échotiers. Elle est pudique. Elle n'aura pas une existence facile, mais elle se tait sur les douleurs les plus profondes. Elle rate un suicide en 1960, au sortir du tournage de La Vérité de Clouzot, le jour même de ses 26 ans. C'est de là que vient le « scandale ». Pas des amours et encore moins de la filmographie qui est depuis longtemps considérée comme excellente. Non plus de son jeu. Moqué un temps - sa manière d'articuler : héritage de l'enfance, lorsqu'il faut parler clairement à papa dur d'oreille… Son jeu, c'est sa liberté. Elle pulvérise les codes.

C'est parce qu'elle n'est pas comme les autres que les poètes et les intellectuels se penchent sur son «cas». Qui est donc cette solaire qui rapporte des millions de devises à la France, que toutes les femmes imitent, qui donne le sentiment de la liberté ? Le jeune Barthes l'explique. «Elle n'est pas plus licencieuse mais simplement plus libérée. Elle représente un ­érotisme plus ouvert, dépouillé de tous ces substituts faussement protecteurs qu'étaient le semi-vêtement, le fard, le fondu, l'allusion, la fuite.»

Cocteau l'adore : «Elle vit comme tout le monde en n'étant comme personne.» Duras s'en mêle, docte. «Du Japon à New York et vice versa, elle représente l'aspiration inavouée de l'être humain du sexe mâle, son infidélité virtuelle d'un ordre bien particulier - celle qui l'inclinerait vers le contraire de son épouse, vers la femme de cire qu'il pourrait modeler, faire et défaire à volonté, jusqu'à la mort incluse. Nous l'appellerons de son vrai nom, la reine Bardot.» Nourissier lui consacre tout un livre. Avec des images ! La plus cocasse est celle du face-à-face avec le général de Gaulle. Tante Yvonne ne veut pas la voir à l'Élysée. Elle vient tout de même. En pantalon, veste militaire d'opérette à brandebourgs, pantalons, cheveux défaits ! Total respect… Le Grand Charles : «Une simplicité de bon aloi.»

En 1968, c'est par le show Bardot que débuta l'année… On coupa une séquence. Celle de la Bardot drapée dans un drapeau tricolore. Mais deux ans plus tard, elle était Marianne !

(1) Brigitte Bardot : la légende (éd. Hors collection) Musée des années 1930/Espace Landovski, 92 100 Boulogne-Billancourt.À partir du 29 septembre, du mardi au samedi, de 11 heures à 18 heures. Musée des années 1930/Espace Landovski, 92 100 Boulogne-Billancourt. À partir du 29 septembre du mardi au samedi, de 11 heures à 18 heures. Bardot, la légende, «Hors-Collection», 35 euros. Catalogue de l'exposition qui se tient à l'Espace Landowski de Boulogne-Billancourt, à partir du 29 septembre.

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21 septembre 2009

B.B. vue par ...

BB vue par ...

Propos recueillis par Valérie Duponchelle,Olivier Delcroix et Anthony Palou
le 21 septembre 2009
sur lefigaro.fr

- Pierre & Gilles, photographes : «Pas politiquement correcte»

lefigari_pierreetgilles«Lorsque j’étais enfant, je découpais les photos de ses films et je les collais dans un album. J’en ai gardé quelques-uns», dit Pierre, né en 1950. «J’étais trop jeune et je rêvais de voir Vie privée, Le Mépris, Et Dieu créa la femme», dit Gilles, né en 1953. Le duo d’artistes qui met en scène le merveilleux dans leurs photographies rend hommage à BB en faisant poser la chanteuse Marie-France dans une de ses tenues fétiches. « Juste une serviette éponge que les seins font tenir par leur vigueur perpendiculaire ! On aime Brigitte Bardot pour sa beauté, sa voix et son naturel, son côté ensoleillé, le bonheur qui se dégage d’elle. Et aussi sa façon de dire ce qu’elle pense, quoi qu’il lui en coûte. Elle a de la bravoure jusque dans l’erreur. Elle n’est pas politiquement correcte, on l’aime pour ça. On rêve toujours de la photographier.»


- Joann Sfar, auteur de BD et cinéaste : «La déesse de l'insolence»

Elle a inventé une forme très française d’égoïsme, de sauvagerie, une façon de prendre sans demander la permission, d’avancer plus vite que l’époque. Elle libère la femme d’une très étrange façon, en faisant tourner en bourrique le monde entier. J’aime que ses amants semblent pitoyables à force d’essayer de la dompter. J’adore les récits où elle se heurte à Gunther Sachs, il ne lui arrive pas à la cheville. J’adore qu’elle ait épuisé le genre humain et qu’il ne reste, à sa hauteur, que les animaux. Elle incarne malgré elle une pensée sauvage qui se moque du monde, comme lorsque Picasso peignait des faunes et des centaures au milieu de la guerre. Une déesse oui mais au sens grec, avec ce que ça comporte de cruauté, de regrets, de larmes. Je ne parviens pas à rire de Bardot, ou à voir chez elle quoi que ce soit de futile. C’est une géante. Bardot c’est la déesse de l’insolence, de la misanthropie et c’est le vrai pouvoir aux femmes, mais elles doivent avoir les reins solides !


- Emmanuel Hoog *, PDG de l'INA : «La première star multimédia»

«Je n’avais qu’une dizaine d’années lorsqu’elle a interrompu sa carrière, et je n’éprouve donc aucune nostalgie à son égard. En revanche, je reste doublement fasciné par sa beauté sidérante d’abord et par l’ampleur du phénomène Bardot ensuite, qui me semble incarner comme nul autre une nouvelle phase de notre histoire : l’ère des images. «BB» est, bien sûr, une enfant du cinéma, mais aussi de la télévision, dont l’essor fulgurant a accompagné tout son parcours. Sans oublier la presse magazine et la naissance d’une certaine culture «people» dans laquelle nous baignons encore aujourd’hui : il faut tout de même se rappeler qu’elle a fait la « une » de Paris Match avant même de tourner son premier film ! Si l’on ajoute à cela ses nombreux succès discographiques, on pourrait presque dire qu’elle a été la première star multimédia de l’histoire. En se retirant définitivement de la scène au début des années 1970, elle est devenue un mythe, figée pour toujours dans une époque révolue, même si elle demeure un personnage public. Ce que beaucoup de Français chérissent encore à travers elle, c’est peut-être plus que le souvenir de ces Trente Glorieuses dont on aime tant désormais cultiver la nostalgie, c’est leur propre jeunesse dont on voudrait qu’elle soit éternelle.»

* Auteur de «Mémoire année zéro» (éd. Le Seuil)


- Nathalie Rheims, écrivain : «Si différente, si vivante»

«Elle est un mythe, une icône qui a fait rêver tous les hommes. La beauté absolue. La grâce angélique, avec, parfois, une trace du diable. Combien de femmes sur cette terre se sont rêvées Brigitte Bardot. Pourtant, elle n’est pas comme cette Marilyn désincarnée de Warhol. Pour moi, elle est si différente, si vivante. C’est à travers son combat pour les animaux que je me retrouve en elle. Son retrait du monde, le don de sa vie à cette cause est ce qui nous ras­semble. C’est là, pour moi, que se niche la seule vérité possible, dans cette relation d’amour pur qui s’incarne dans la fragilité innocente, la seule où peut s’exprimer la vérité des sentiments.»

21 septembre 2009

Madame Figaro 17/09/2009

madame Figaro

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article publié
le 17 septembre 2009
sur madame.lefigaro.fr

Libre, sensuelle, insolente, consacrée en Marianne, canonisée par Vadim, Gainsbourg, Godard, Clouzot… Elle est la star absolue. Sex-symbol puis ambassadrice des animaux, ce trésor national qui fête ses 75 ans inspire toujours d’incandescentes passions. En cadeaux d’anniversaire : l’exposition-événement (1) à Boulogne-Billancourt et le livre de l’écrivain-journaliste Henry-Jean Servat (2), qui l’ a aussi débusquée le temps d’une conversation à… Saint-Tropez.

Paru le 17.09.2009 , par Henry-Jean Servat

MadameFigaro. – S’il vous fallait, aujourd’hui, à la veille de votre anniversaire, gratifier Brigitte Bardot d’un qualificatif particulier, quel serait-il ?
Brigitte Bardot. - « Révoltée ». Je suis une révoltée. Je suis toujours révoltée. Je suis révoltée contre les injustices permanentes qui règnent sur la terre, contre ces misères humaines et animales que les dirigeants de notre pays ne parviennent pas à éradiquer.

Est-ce que, au moins, vous êtes heureuse ?
Comment voulez-vous l’être en sachant les horreurs qui se passent ! Je suis trop lucide pour être heureuse, bien trop lucide pour avoir jamais pu être heureuse. Parfois, un air de guitare me rattrape, je trouve cela bien. Et je me sens bien. Mais cela ne dure pas. Il m’arrive, bien sûr, d’avoir des moments, des petits moments trop courts, de beauté et de rigolade, mais un grand bonheur, le vrai bonheur, je ne l’ai jamais connu.

Vous avez quand même connu, récemment, un dernier grand bonheur…
Non.

Est-ce à dire que vous êtes habitée par des sentiments négatifs ?
Absolument pas. Bien au contraire. Je suis très occupée, et cela ne me laisse pas le temps de penser à des trucs négatifs. J’ai une force qui ne me quitte pas. C’est ma Fondation. Grâce à elle, je me dis que j’ai fait et que je continue à faire quelque chose d’intelligent de ma vie, avec ma vie. Vous me voyez chez moi, patraque, avec mes cannes, mais je m’occupe – regardez la pile de lettres et de dossiers sur ma table – à batailler pour faire en sorte que s’arrête la maltraitance à l’encontre des êtres vivants en général et des animaux en particulier.

C’est une occupation de chaque seconde ?
Et ce sera mon occupation jusqu’à mon dernier souffle. Et je me sers de mon nom pour me battre.

madamefigaro_BB2Vous êtes donc consciente de l’aide essentielle que vous a apportée le cinéma pour en arriver là ?
Bien sûr. Le cinéma m’a aidée à y arriver. Mais c’est ensuite l’amour des animaux qui m’a maintenue en vie. Souvent, je réalise que si je ne m’étais pas occupée d’animaux, je me serais foutue en l’air, comme l’ont fait et Marilyn et Romy.

Il y a encore et toujours des gens qui vous critiquent ?
Ça, je m’en fiche… pour ne pas dire autre chose. S’il y a des gens qui ne m’aiment pas ou qui se moquent, moi, je me sens responsable de milliers, de milliers de petites vies que je prends en charge. Et je sais que des milliers de gens, en France ou de par le monde, m’envoient leur force, car je reçois des lettres de partout – du Japon, du Brésil et de quantité d’autres pays. Cela me tient et cela m’empêche de tomber. Je peux même dire que cet amour des gens va en grandissant. Le public m’a toujours soutenue et aimée. Et j’en ai bien besoin, tellement j’ai été salie. Et tellement j’ai souffert d’un acharnement qui s’est exercé contre moi.

Vous avez quand même pris des positions radicales et excessives…
Peut-être. Mais je n’ai jamais pris de positions politiques. Je n’ai jamais fait partie d’un parti. Moi, je ne suis que d’un seul parti, celui des animaux, des animaux martyrisés, méprisés, battus, torturés. Je déteste les gens qui maltraitent les animaux. Qui les mangent et qui ne sont même pas foutus de respecter ce qu’ils vont avaler et qu’ils vont se mettre dans le corps. Lorsque j’étais jeune et belle – je n’avais même pas 28 ans en 1962, je suis allée à la télévision pour protester contre les conditions d’abattage des animaux de boucherie. Vingt-sept années plus tard, on pratique toujours en France un abattage rituel qui est le même qu’au Moyen Âge, aussi barbare et aussi cruel. Et je ne comprends pas que les dirigeants de mon pays ne parviennent pas à imposer un étourdissement préalable à ces malheureux animaux égorgés avant une longue et lente agonie.

madamefigaro_BB3Sur cette histoire-là, vous êtes montée au créneau avec véhémence et violence !
Parce que vous ne croyez pas qu’il s’agit là d’un traitement inhumain, véhément et violent ? Je sais que mon combat est juste, et, malheureusement pour moi et heureusement pour les animaux, je dis ce dont j’ai envie et ce qu’il faut dire, avec mon intégrité et ma franchise. Clairement, ce genre de tuerie m’écœure.

Vous vivez au milieu d’horreurs difficilement racontables…
Je passe mon temps, à travers ce que je lis, ce que je vois, ce que j’entends, à vivre dans la douleur, dans le sang, dans la mort. Je finis par en être lasse et écœurée, je viens de vous le dire, et mes nerfs parfois craquent. Je ne supporte pas que les êtres humains, soi-disant mes semblables, se foutent de la souffrance animale.

Est-ce à dire que vous vous désintéressez des misères humaines ?
Je sais qu’il y a des imbéciles qui ne comprennent rien et qui me le reprochent, comme si les gens avaient un cœur pour aimer les animaux et un cœur pour aimer les hommes. J’aime tout ce qui vit et tout ce qui souffre. J’ai choisi mon combat, et je n’empêche personne de choisir le sien, différent du mien. Donc, à chacun son combat.

Étiez-vous consciente, au temps de votre gloire cinématographique, de ce que vous viviez et que vous deviendriez, plus tard, une femme engagée dans de tels combats ?
J’aimais déjà les animaux, puisque, gamine, je voulais vivre dans une ferme, entourée d’animaux sauvés de la maladie et de la mort. Cela m’a toujours occupée et préoccupée. Ensuite, pour ce qui était de mon avenir, je n’étais consciente de rien du tout. Je faisais ce que j’avais envie de faire, j’étais ce que j’avais envie d’être. Je ne faisais pas les choses exprès. Mais je savais que je voulais faire quelque chose de ma vie, ne pas me contenter de réussir dans la vie mais, surtout, réussir ma vie.

madamefigaro_BB4En attendant cette réussite de vie, pourquoi cette gloire est tombée sur vous et pas sur une autre fille ?
Je ne me suis jamais posé la question. La chance ou le destin ont fait que, à un certain moment, j’ai été ce que j’ai été au moment où il fallait l’être et où je ne le cherchais pas. C’est tout. Je n’avais rien demandé. Je ne cherchais pas à obtenir la gloire à tout prix.

Quand vous pensez à cette époque de votre vie, éprouvez-vous des remords ou des regrets ?
Je ne pense pas beaucoup à cette période et je ne m’occupe pas du passé. Je suis plus tournée vers l’avenir… si, quand on a bientôt 75 ans, on peut encore se tourner vers l’avenir. Je ne me pose donc pas trop de questions au sujet d’histoires anciennes. Je ne m’en posais pas hier, et je m’en pose encore moins aujourd’hui. Mais je sais, avec certitude, que je n’ai pas à rougir de ce que j’ai fait. Mon grand-père disait : « Vos actes vous suivent ! » Eh bien, ils me suivent, et je conserve un grand sens du bien. Tout ce que je dis ou fais n’existe qu’en fonction de la cause animale. Je pense n’avoir jamais rien fait d’autre.

Quel regard portez-vous sur votre passé de comédienne ?
Je n’étais pas comédienne. Je ne suis pas comédienne pour un rond. Je jouais simplement ce qu’on me demandait d’interpréter. Et je souhaitais bien le faire. Je donnais donc le meilleur de moi-même, parfois jusqu’à l’épuisement physique et moral, et c’est bien pour ça que j’ai tenté de me foutre en l’air après avoir tourné La Vérité.

Précisément, quand vous voyez vos films, que pensez-vous de la fille sur l’écran ?
D’abord, je ne regarde pas mes films. Je ne veux pas les regarder, ou alors, si je les vois, c’est par hasard. Cela ne me fait pas plaisir, j’ai peu de goût pour la nostalgie et pour les souvenirs, c’est trop négatif. De toute façon, je ne me souviens plus des histoires.

madamefigaro_BB5Il y a quand même actuellement un motif de bonheur ou de satisfaction avec cette exposition qui vous est consacrée et qui restera pendant quatre mois à Boulogne-Billancourt avant qu’elle fasse le tour du monde…
Je ne dirais pas qu’il s’agit de bonheur ou de satisfaction, mais de fierté. Je suis, en effet, très fière de cette exposition que j’ai approuvée, mais que je n’ai pas sollicitée. Pareil hommage n’est arrivé à personne.

Vous pouvez le dire. À personne. Pas même à Marilyn…
J’ai connu, ces temps derniers, une assez longue traversée du désert au long de laquelle j’ai été boycottée et maltraitée. Et je pense que c’était une injustice de m’avoir ainsi mise au ban de tout. S’il y a donc, aujourd’hui, une autre façon de me reconsidérer, tant mieux. Et je ne vais pas m’en plaindre. Car la reconnaissance et la renaissance qu’implique cette exposition, d’une certaine manière – je le dis sans aucune prétention –, je les mérite.

Cette exposition s’appelle Les Années insouciance, mais elle aurait pu s’appeler « Les Années scandaleuses ». Comment réagissez-vous, des décennies plus tard, au qualificatif de « scandaleuse » dont vous avez été et restez affublée ?
J’ai simplement été ce que j’avais envie d’être. C’est-à-dire être moi, franche, claire, nette. Je n’étais pas « scandaleuse ». Je n’étais que naturelle et vraie. C’est pourquoi je peux vous annoncer que la visite de cette exposition me fera fondre en larmes – pourquoi le cacher ?

On constatera, en visitant cette exposition, que vous avez passé votre vie à aller contre le qu’en-dira-t-on et, en fait, à changer la société. Vous êtes maintenant un précis d’histoire de France et un manuel de sociologie à vous toute seule, plus que n’importe quelle actrice ou n’importe quel autre politicien…
Si j’ai chamboulé les codes de la société, si j’ai bousculé les choses et les gens, si je suis allée à l’encontre des règles établies par les bien-pensants, cela ne faisait pas partie de ce que j’avais envie de faire. C’était dans l’air du temps. Je n’ai jamais fait semblant. Je ne regrette rien. J’ai été là. Je le suis encore. Et si donc, aujourd’hui, se profile pour moi une sorte de retour ou de recours en grâce, tant mieux.

(1) Brigitte Bardot, les années « insouciance », du 28 septembre 2009 au 31 janvier 2010, MA 30-Espace Landowski à Boulogne-Billancourt. Henry-Jean Servat est le commissaire d’exposition.
Rens. sur www.expobrigittebardot.com.

(2) Brigitte Bardot, la légende (éd. Hors-Collection).

21 septembre 2009

Diaporama Expo Brigitte Bardot

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Brigitte Bardot Bardot…

sur madame.lefigaro.fr
 

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Brigitte Bardot. Les années « insouciance »,
du 29 septembre 2009 au 31 janvier 2010.

MA30 – Espace Landowski Boulogne-Billancourt.


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D.R. Coll Bob Zagury   


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Mediathèque du patrimoine / Sam Levin

21 septembre 2009

Elles ont toutes quelque chose de B.B.

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Brigitte Bardot Bardot…

sur madame.lefigaro.fr

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Christa Théret
« Je connais peu Brigitte Bardot. Comme je suis née en 1991, cette actrice ne fait pas vraiment partie de mon univers. Mais cette femme de caractère est fascinante. »
Christa Théret porte une robe en flanelle grise Azzedine Alaïa. Bracelet, Burma, chaussures, Christian Louboutin. (Elle sera à l’affiche de Ruiflec, le village des ombres de Fouad Benhammou.)
Photo Jean-François Robert / Madame Figaro



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Mélanie Thierry.
« La plupart de ses films sont devenus cultes et peuvent aussi bien plaire aux gamines qu’aux femmes, aux intellos qu’aux amateurs de comédies grand public. Elle a su traverser le temps et les genres. » (Mélanie Thierry sera à l’affiche d’ Un dernier pour la route, de Philippe Godeau.)
Photo Jean-François Robert / Madame Figaro



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Lolita Chammah
« C’est une actrice que j’admire beaucoup pour ce qu’elle représente comme type de femme : l’expression d’une sensualité rare. »
Lolita Chammah porte un body en Lycra et ceinture, Wolford, jupe en crêpe de soie, Paul Smith, escarpins, Christian Louboutin. (Elle sera à l’affiche de Copacabana, de Marc Fitoussi.)
Photo Jean-François Robert/Madame Figaro

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21 septembre 2009

Affiches des Novices

Les affiches cinéma à travers le monde

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Les affiches Dvd et Bande Originale
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Jaquette DVD > source web: anniegirardot.ifrance.com
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21 septembre 2009

vidéo Bande Annonce Les Novices

Vidéo de la Bande Annonce du film Le Mépris

>> Vidéo bande annonce anglo-saxonne

21 septembre 2009

Photos des Novices

Photos du film Les Novices

Brigitte Bardot et Annie Girardot 

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21 septembre 2009

Vidéo Les Novices

Extrait vidéo du film Les Novices

>> Extrait : Annie Girardot vole au secours de B.B.

21 septembre 2009

Marc-Olivier Fogiel : "J'avance pour ne pas tomber"

Marc-Olivier Fogiel : "J'avance pour ne pas tomber"

article publié
le 16 septembre 2009
sur tele.premiere.fr

Marc_Olivier_Fogiel_J_avance_pour_ne_pas_tomberUn an après son départ de la télévision, Marc-Olivier Fogiel se confie à la journaliste Muriel Beyer dans un livre intitulé "A mon tour d'être sur le gril".

Cela fait un an que Marc-Olivier Fogiel a quitté la télévision et son émission T'empêches tout le monde de dormir , pour se consacrer à la radio et à la production. Il se livre à la journaliste Muriel Beyer dans un ouvrage intitulé "A mon tour d'être sur le gril".

Nous vous proposons quelques passages en exclusivité.

On apprend dans ce livre que Marco ou (MOF pour les intimes) s'est violemment disputé avec Brigitte Bardot au sujet de son autobiographie, dans laquelle elle explique ses choix politiques extrêmes : "je suis désolé, votre livre a gâché la fête. J'aurais adoré qu'il n'ait jamais existé" lui répond-il.

On apprend également que l'animateur est très proche de Claire Chazal , la reine de l'info de TF1 : "je ne peux pas passer une journée sans appeler Claire Chazal . (…) Elle sait tout de moi et je sais tout d'elle. Je pense que nous avons une même fragilité, une sensibilité identique".

Il est également proche de Laurent Ruquier : " Laurent et moi nous partageons des histoires très proches (…) nous avons nourri le même amour des médias, nous avons été tous les deux complexés physiquement".

Marco avoue également être obsédé par la mort : "je pense que j'ai du faire 45 versions différentes de mon testament depuis que j'ai commencé à gagner de l'argent (…) j'ai toujours pensé que j'allais mourir à 30 ans".

Pour découvrir d'autres anecdotes sur Marc-Olivier Fogiel , courrez acheter "A mon tour d'être sur le gril" aux éditions Plon.

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