Cette sacrée gamine
Les critiques
Télé 7 Jours
Le premier film de Michel Boisrond, un des premiers de Brigitte Bardot, fera le ravissement des amateurs de la mode "rétro".
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Premier film de Michel Boisrond, cette comédie enjouée bénéficie de la présence lumineuse de Brigitte Bardot, ingénue et charmeuse.
Les fiches de Monsieur Cinéma
Ce premier long-métrage de Michel Boisrond (réalisateur né en 1921, qui avait fait ses classes comme assistant de René Clair, Jean Cocteau et Jean Delannoy, entre autres) bénéficia d'une critique très favorable: les journalistes spécialisés reconnaissaient à Boisrond le "sens du rythme et du spectacle" ou encore "une fantaisie et une vivacité jamais vulgaires". Quand à Brigitte Bardot - dont c'était après "Futures Vedettes" et "La lumière d'en face", l'année précédente, un des premiers grands rôles - la critique commençait à lui concéder du talent en dehors de ses attraits physiques. Dans" France Observateur" notamment, Jacques Doniol-Valcroze lui faisait un très beau compliment: "Son jeu s'améliore nettement... Ici, elle se révèle une très bonne ingénue comique et rappelle Danielle Darrieux dans "Quelle drôle de gosse" vers 1937, qui avait alors le même genre de charme mutin..."
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Comédie musicale haute en couleurs, le premier film de Michel Boisrond – dont ce sera aussi le plus notable – s’inspire de l’esthétique en vogue à Broadway et bénéficie de la prestance d’une Brigitte Bardot qui affine son personnage. Séductrice et ingénue dans les séquences réalistes, elle donne libre cours à ses talents de danseuses dans les envolées oniriques et les spectacles. Ce sont d’ailleurs les parties musicales, vives et enjouées, qui font la force de ce film, dont les dialogues signés Roger Vadim, alors époux de B.B., n’ont pour leur part pas résisté à l’usure du temps. Autre attrait de ce film au charme désuet, il offre parmi leurs premiers rôles à deux comédiens français au destin populaire: Jean Poiret et Michel Serrault dans le rôle des inspecteurs.
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Entre 1956 et 1961, Brigitte Bardot tourna quatre films de pur divertissement avec Michel Boisrond. Le premier d'entre eux, Cette sacrée gamine (sous-titré « Mam'zelle Pigalle ») marque une véritable étape dans l'histoire du cinéma français. Son scénario est co-écrit par le mari de la vedette féminine, Roger Vadim, qui réalisera bientôt avec elle Et dieu créa la femme. Mais, surtout, autour de Bardot, une extraordinaire brochette d'acteurs comiques qui feront pendant trente ans les beaux jours du cinéma français : Jean Poiret et Michel Serrault réunis pour la première fois (dans des rôles de policiers), ainsi que Darry Cowl et Jean Lefebvre, eux aussi en début de carrière. L'argument du film n'est pas épais : Bardot est la fille du propriétaire d'un cabaret de Pigalle (Bernard Lancret). Injustement inquiété pour une affaire de fausse monnaie, il confie la demoiselle à la garde de son meilleur ami, chanteur dans son spectacle (Jean Bretonnière). Fiancé à une jeune femme charmante (Françoise Fabian), celui-ci ne se doute pas que la jeune fille, élevée dans les meilleurs pensionnats, est une fieffée coquine qui déclenche moult catastrophes sur son passage et se promène volontiers en tenue légère. Seul acteur oublié du film, le premier rôle masculin Jean Bretonnière fit une jolie carrière au cinéma dans les années 1950. Mais il disparut ensuite des écrans, trouvant refuge dans des tournées théâtrales qu'il animait avec sa compagne Geneviève Kervine, et se consacrant l'été à la direction d'un camping qu'il possédait dans l'Hérault. On imagine que les vacanciers devaient se régaler à l'entendre raconter les souvenirs du temps où il occupait le haut de l'affiche avec Bardot ! Le principal intérêt de ce film, tourné aux studios de Saint-Maurice dans la Val de Marne, réside dans ses séquences musicales très colorées, que Bretonnière anime avec verve et où on peut voir Bardot danser. Elle virevolte avec une grande aisance chorégraphique sur la scène du cabaret, mais aussi dans d'étonnants numéros censés illustrer les rêves de Bretonnière. Elle exécute également une samba endiablée alors qu'elle a été embarquée au poste de police. Une sacré gamine !
La presse
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