Brigitte Bardot
Brigitte Bardot
vu par
Léonard De Raemy
Biographie illustrée
Auteur: Leonard De Raemy
Préface: Alain Delon
Date de sortie: novembre 2011
Broché ? pages
Langue: français
Éditeur: Carpentier
Prix éditeur: 29,90 Euros
ISBN-10: 2841677400
ISBN-13: 978-2841677405
Ou le trouver ? en commande sur amazon
le site de l'éditeur editions didier carpentier
Présentation: Livre écrit et illustré par le photographe Leonard De Raemy.
Brigitte Bardot : Un hommage photographique
Brigitte Bardot:
Un hommage photographique
Biographie illustrée
Auteurs: Suzanne Lander, Claude Mamier
Préface: Henry-Jean Servat
Date de sortie: mai 2011
Broché 538 pages
Langue: français
Éditeur: Hors Collection
Prix éditeur: 16,90 Euros
ISBN-10: 2258089565
ISBN-13: 978-2258089563
Ou le trouver ? en commande sur amazon
le site de l'éditeur Hors Collection
Description: Une page photo - une page texte (soit citation, soit explication).
Présentation de l'éditeur: Belle et rebelle ... La sublime Brigitte Bardot en 300 photos et autant de citations.
Belle, insolente, libre, Brigitte Bardot a toujours été insaisissable. Trois cents photos et autant de citations de proches ou d'elle-même témoignent ici du parcours exceptionnel de la femme et de l'actrice. Roger Vadim, Serge Gainsbourg, Michèle Morgan, Paco Rabanne, Pierre Arditi et bien d'autres encore disent toute l'admiration qu'ils portent à celle qu'ils ont bien connue et qui a profondément marqué son temps.
Retour en images et en mots sur une légende du cinéma.
Extraits
« Au fond, je serai toujours une petite fille devant les miracles spontanés de l'amour. » - Brigitte Bardot
« J'aime la vérité, l'authenticité, la réalité des êtres vivants. Moi, le cinéma ne m'a pas aidée à vivre, bien au contraire. » - Brigitte Bardot
« Elle ne ressemblait à rien, à personne. C'était une vraie star. Quand une vraie star arrive, le monde s'arrête. Pour moi, le monde s'est arrêté pendant quelques secondes ce jour-là. Quarante ans après, je m'en souviens encore comme si c'était hier tant l'apparition de Brigitte m'avait bouleversé. » - Pierre Arditi
« Brigitte a des pleins et des déliés. Elle peut être pathétique et caustique, nostalgique, acidulée, poivrée... toute la gamme de la femme. Et jamais un milligramme de vulgarité. » - Serge Gainsbourg
A la TV - Voulez-vous danser avec moi ?
Jeudi 14 juillet 2011 à 15h10 - FRANCE 3
Film- Voulez-vous danser avec moi ?
Durée : 100 mn
Origine : France. (1959)
Genre: Comédie policière
Scénario : Annette Wademant, Jean-Charles Tacchella.
Musique : André Hodeir, Henri Crolla.
Réalisation : Michel Boisrond.
Distribution : Brigitte Bardot (Virginie Daldieu), Noël Roquevert (M Decauville-Lachene), Henri Vidal (André Daldieu), Dawn Addams (Anita Flores), Dario Moreno (Raymond Flores), Georges Descrières (Gérard), Philippe Nicaud (Daniel), Paul Frankeur (Le commissaire), Serge Gainsbourg (Nico), Maria Pacôme (Hélène), Maria Pacôme (Hélène).
L'histoire: Pour se consoler du départ de sa femme Virginie, à la suite d'une querelle futile, le dentiste André Daldieu traîne dans une boîte de nuit. Il y rencontre Anita Flores, qui possède un cours de danse avec son mari, Raymond. Anita ramène André chez elle. Nico, son amant, prend des photos, pour faire chanter André. Lorsqu'André se rend au cours, pour régler l'affaire, Anita vient d'être assassinée. André s'enfuit, et avoue tout à sa femme. Virginie décide de mener l'enquête en se faisant engager comme professeur de cha-cha par Raymond.
A la TV - En cas de malheur
Nuit du Dimanche 3 au lundi 4 juillet 2011 à 00:11 - FRANCE 3
Film- En cas de malheur
Durée : 119 mn
Origine : France. (1958)
Scénario : Jean Aurenche, Pierre Bost.
Musique : René Cloérec.
Réalisation : Claude Autant Lara.
Distribution: Jean Gabin (André Gobillot), Jacques Clancy (Duret), Brigitte Bardot (Yvette Maudet), Edwige Feuillère (Viviane Gobillot), Nicole Berger (Janine), Franco Interlenghi (Mazetti), Madeleine Barbulée (Bordenave), Claude Magnier (Gaston), Julien Bertheau (Le commissaire), Georges Seey (Le bijoutier), Georges Seey (Le bijoutier).
L'histoire: Le célèbre ténor du barreau André Gobillot accepte de défendre Yvette Maudet, une petite délinquante de vingt ans. Grâce à un faux témoignage, il fait acquitter la jeune femme pourtant bel et bien coupable d'un hold-up. Elle devient sa maîtresse mais leur liaison est vite découverte, ce qui n'est pas sans poser de problèmes à l'un comme à l'autre.
Juin 2011 - Succès n°8
Vogue Juin/Juillet 2011
Gunter Sachs, splendeur et tragédie
Gunter Sachs, splendeur et tragédie
article publié sur parismatch.com
le 14 mai 2011
Le plus flamboyant des quatre maris de Brigitte Bardot s’est suicidé pour échapper au crépuscule d’Alzheimer. Henry-Jean Servat - Paris Match
L’affaire éclata tel un feu d’artifice dans les journaux européens, au petit matin du 15 juillet 1966. La veille, jour de fête nationale, BB, vedette absolue dans le monde entier, avait épousé, à Las Vegas, un richissime play-boy d’outre-Rhin, descendant et héritier des fondateurs des automobiles Opel. Apprendre que la star des stars françaises, incarnation de la République gaullienne, s’était mariée avec un milliardaire allemand au cours d’une cérémonie en anglais sur le territoire américain, traversé dans l’avion privé d’un frère Kennedy, laissa chacun pantois. Et les détails de l’histoire, située dans l’âge d’or de Saint-Tropez, n’en finissaient pas de la rendre romantique à l’extrême et romanesque à l’excès.
Au début de l’été 66, Brigitte arrive à Saint-Tropez, sans son fiancé du moment, Bob Zagury, qui, décidé à se lancer dans la production, est resté à Paris. Plutôt que d’aller directement à La Madrague, BB décide, avec trois copains, de dîner à Gassin, dans le restaurant de ses amies Picolette et Lina, qui l’installent près du bar. Elle remarque alors, à une table voisine, Gunter Sachs, connu pour sa fortune considérable et ses aventures féminines, dont Soraya, ex-impératrice d’Iran. Il habite à Saint-Tropez mais ne l’a jamais rencontrée. Elle est impressionnée par son allure de seigneur. Avec Gunter, d’emblée, Brigitte, à la gloire inégalée, se sent à armes égales. Ils se rendent au Papagayo, chacun dans sa Rolls, roulant tous deux côte à côte comme une reine et un roi menant leurs carrosses. Sachs raconte dans ses Mémoires que, à l’aube, BB ne veut pas rentrer à La Madrague — « Il y a trop de monde chez moi » – et que tous deux se dirigent vers le mythique hôtel de La Ponche, où Margot Barbier leur donne une chambre en s’interrogeant sur ce qu’elle pourra bien dire aux journalistes, le lendemain matin. « Ne vous inquiétez pas, nous serons déjà partis ! » lance Brigitte. Par la suite, la fille de la maison, Simone Duckstein, appellera la suite n° 1 « Bardot » et « Sachs » la suite n° 15, en laquelle Gunter adorait manger des crêpes au Grand Marnier.
BB: «J'étais consciente de l'exception de chaque seconde avec Gunter»
Chaque jour, les deux amants vont se revoir. Et chaque jour sera une nouvel éblouissement, une nouvelle fête. Un soir, Gunter invite Brigitte à dîner, chez Picolette, et lui offre trois bracelets bleu, blanc, rouge, en saphirs, diamants et rubis, qu’elle ne quitte plus. Le lendemain, il demande à Brigitte de l’épouser. En deux temps trois mouvements, l’affaire est engagée. « J’étais consciente de l’exception de chaque minute et de chaque seconde. » BB vit des lendemains de rêve. Gunter arrange le voyage. Edward Kennedy prêtera son avion à l’arrivée à Los Angeles. Le fiancé emmène une demi-douzaine de copains.
Voyageant sous des noms d’emprunt, Gunter s’appelle M. Schar, Brigitte Mme Mordat. Dans l’avion, Gunter met aux voix – celle de Brigitte comptant double – le lieu de la lune de miel. Aux hordes de journalistes qui, mystérieusement prévenus, les attendent, ils racontent venir séjourner au Beverly Hills Hotel où ils ont loué un bungalow. Laissant la presse y filer, les fiancés courent sur une autre piste et embarquent dans le jet du frère Kennedy, décoré d’un énorme bouquet de roses blanches. Deux Cadillac noires les attendent à l’aéroport de Las Vegas. Il est minuit et demi, heure locale. Munis de leur licence de noces, les fiancés se rendent chez le juge des mariages qui met une petite chambre à leur disposition. Ils y font un brin de toilette et s’y changent. Devant les copains sanglés en costumes et cravates, Brigitte répond, tremblante : « Yes. » Le juge corrige et lui fait répéter : « I do. »
Le lendemain, la petite troupe, en deux jets, regagne Los Angeles. Brigitte, scène surréaliste et stupéfiante, se promène en voiture dans les avenues de Hollywood et s’amuse à deviner où habitent Elizabeth Taylor ou Paul Newman. Le couple, toujours suivi par les joyeux drilles, s’envole pour Papeete. Et y coule dix jours paradisiaques, d’atoll en atoll. Gunter connaît parfaitement le statut et la stature de BB. Mais elle ne rêve que de chaumière à la campagne et de vie apaisée, alors qu’il l’entraîne dans un tourbillon ininterrompu qui, bien vite, l’agace. Rentrée en France, Brigitte refuse de s’installer dans l’appartement de son mari, dans la très chic avenue Foch, à ses yeux totalement dénuée de charme. Elle part avec lui pour l’Allemagne où elle découvre les propriétés familiales et où, en deux heures, au milieu des forêts bavaroises et de trophées de chasse qui lui donnent la nausée, des tailleurs lui confectionnent des tenues folkloriques dans lesquelles elle arpente les terres qui sont désormais siennes.
Pendant ce temps, Joseph Losey poireaute à Saint-Tropez pour lui proposer le scénario de « La truite », et il repartira sans l’avoir vue. A l’entour de Brigitte, tout un chacun s’extasie sur le conte de fées qui, déjà, la fait pourtant déchanter. Ils vivent séparés. Elle part tourner « A cœur joie » en Ecosse. Il voyage sans arrêt. Brigitte l’aime sincèrement, mais l’existence commune est difficile, voire impossible. Les liens se distendent. Gunter s’est mis en tête de produire un film et de le présenter à Cannes. Le Festival fait un chantage et n’accepte que si Brigitte, qui a une sainte horreur de la manifestation, se déplace pour l’accompagner. Furieuse, menacée d’un divorce, elle y fait, en smoking noir et cheveux blonds, en mai 1967, une entrée hallucinante qui, encore aujourd’hui, cavale en tête de toutes les hystéries possibles. Brigitte remet un trophée à Michel Simon et jure qu’elle ne reviendra plus à Cannes. Elle tiendra parole.
Si BB aime son panache, elle déteste la parade, l'ostentation
Sur proposition de Bob Zagury et François Reichenbach, Brigitte tourne un show télévisé qui se révèle plus qu’épatant. Serge Gainsbourg lui écrit plusieurs chansons, dont « Je t’aime moi non plus ». Brigitte entame une liaison avec le chanteur, très amoureux, et, avec lui, elle enregistre la célèbre chanson érotique. Sachs, au courant, siffle la fin de la récréation. Par respect pour son mari qui la menace d’un scandale planétaire, elle demande à Serge de ne pas diffuser leur œuvre. Ce dernier obéit et la bande est enfermée dans un coffre dont elle ne sortira que huit ans plus tard, en 1986. Gunter vient retrouver sa femme en Espagne, à Almeria, où elle tourne « Shalako », avec Sean Connery. Gainsbourg n’est pas du voyage. Les mariés se rabibochent. Brigitte – elle n’en fait pas mystère – adore son mari lorsqu’il n’est pas en représentation mais, si elle aime son panache, elle déteste la parade, l’apparat et l’ostentation. Chacun mène un peu sa vie loin de l’autre. Brigitte trompe son mari qui la trompe. En décembre 1967, elle débarque à son bras à une réception d’artistes à l’Elysée, éblouissante, en costume de hussard et cheveux dénoués. C’est l’ultime sortie du couple qui divorce à l’amiable.
A 78 ans, Gunter Sachs possédait des avoirs de 500 millions d’euros. Passionné de photographie et d’astrologie, il avait, en 1969, année de son divorce d’avec BB, épousé Mirja Larsson, mannequin suédois. Celle-ci se trouvait aux Etats-Unis lorsque, se sachant atteint de la maladie d’Alzheimer, Gunter s’est tiré une balle dans la tête, dans son chalet de Gstaad, mettant fin avec éclat à une vie d’excès flamboyant. Baissant ainsi le rideau sur un monde ayant tout, aujourd’hui, d’un continent disparu.
«J’affronte mon ultime défi...»
« Ces derniers mois, je me suis aperçu, en lisant et en analysant des revues médicales spécialisées, que j’étais atteint de la maladie d’A. Incurable. La mort est la seule issue. Pourtant, ma capacité à raisonner logiquement n’est pas (encore) affectée. Je peux toujours penser, réfléchir. En revanche, ma mémoire se dégrade à vitesse grand V. Je suis de plus en plus souvent distrait. Et, en dépit de mon niveau d’éducation élevé, ma capacité à m’exprimer dans toutes les langues que je parle couramment est très altérée, ce qui crée des décalages dans ma conversation. Cette menace sur mon intégrité intellectuelle est un critère absolu pour mettre un terme à ma vie.
Depuis toujours, j’ai affronté les plus grands défis. Celui-ci est le dernier. La perte de mon contrôle intellectuel me réduirait à un état inhumain, ce que je ne peux accepter. Telle est l’ultime manifestation de ma volonté. Je remercie mon épouse bien-aimée, mes proches, mes compagnons, d’avoir enrichi mon existence, qui fut merveilleuse, de leur amour et de leur amitié profonde. » Gunter Sachs
(Photo: C3502 Horst Ossinger/MaxPPP)
L'adieu de Brigitte Bardot
«Gunter, c’est une très belle partie de ma vie. Depuis notre séparation, il n’avait jamais cessé de me témoigner de la gentillesse et de la générosité. Il était, pour moi, toujours présent, attentif et affectueux, voulant notamment m’emmener en hélicoptère ou en avion privé dans une clinique pour m’y faire soigner, ne cessant de m’envoyer des mots très affectueux ou des petits cadeaux. Quel est l’homme de ma vie qui a pris soin de moi, après notre divorce ? Aucun, sinon lui. Quel est celui qui a donné des centaines de milliers d’euros pour aider ma fondation dans son combat en faveur des animaux ? Aucun, sinon lui.
Je crois qu’il éprouvait une tendresse particulière à mon égard, car jamais je ne lui ai demandé quoi que ce soit. Il portait une attention particulière à ce que je faisais, me faisant croire qu’il m’aimait plus une fois divorcée que mariée. Il m’avait offert de merveilleux bijoux qu’il a rachetés, lorsque je les ai vendus, pour pouvoir recueillir de l’argent afin de créer ma fondation. Je l’appelais “Planti”, parce que, plein de vie et de force, il me faisait penser à un ours. Il m’appelait “Mamou”. Et dans notre survie à tous deux, nous éprouvions l’un pour l’autre une immense tendresse et un immense respect. Il me répétait une chose très jolie. “Tu es un très beau voilier, et il faut que tu aies du vent dans tes voiles.” Il a été ce vent. Il voulait le beau. Il n’a voulu, pour moi, que le plus beau des plus beaux. Et je l’aime toujours infiniment. Je suis anéantie par la nouvelle de sa mort. »
Propos recueillis par Henry-Jean Servat