les films que tu cites sont des petites comédies bien sympathiques, certes (et moi même je prend plaisir à les revoir) mais ces films ont vieilli, comédies populaires au scénario parfois improbable, un jeu des acteurs surenchéri dans l'exagération; voilà pourquoi ces films n'entrent pas dans les mémoires;<br />
mais de toute façon les critiques s'en sont toujours prises aux films populaires, c'est une tradition en France -malheureusement !<br />
car écrire, réaliser, et jouer dans une comédie - donc faire rire le public - n'est pas une chose si simple; parfois autant voir plus compliqué que les drames;<br />
Ginie
Pour compléter ma réponse à ginie, je rends hommage ici à Michel Boisrond, injustement méprisé par la profession et démoli par une critique imbécile, à qui l'on doit les deux meilleures comédies de BB : "Une Parisienne" avec le sympathique Henri Vidal, le partenaire "idéal" de BB à l'écran, et deux ans plus tard "Voulez-vous danser avec moi ?" où BB déploie tout l'arsenal de ce qui sera désormais son "personnage" à la ville comme à l'écran (et où Serge Gainsbourg fait une apparition remarquée dans le rôle du salaud de service). Pour faire bonne mesure, on ajoutera "L'Ours et la Poupée" de Michel Deville, une délicieuse comédie dont le cinéma français a désormais définitivement perdu la recette.<br />
Boisrond, Deville, deux réalisateurs qui ont commis le crime de faire du cinéma populaire ce qui, aux yeux d'une certaine critique, est proprement honteux et impardonnable, mais qui, dans le genre qui était le leur, ont autant contribué à la gloire de BB que Clouzot, Autant-Lara et même Godard (l'exception qui confirme la règle) dans le genre dramatique.