Les covers du Figaro Magazine et TV Mag Figaro
Elle 30/12/1965
Magazine Elle du 30 décembre 1965.
Ce numéro de ELLE, avec Brigitte Bardot en couverture, fait le bilan de l'année 1965, en évoquant notamment le film Viva Maria!
Elle est parti à New york avec Brigitte Bardot. On y présente, dans le plus grand cinéma de Times Square, un grand film français et parlant français.
Un vrai grand truc que ni Darrieux, ni Morgan ni même Maurice Chevalier n'étaient parvenus à faire jusque-là.
Et Brigitte a conquis l'Amérique - et les Américains - par son naturel. Le contraire d'une star, quelqu'un qui vous regarde dans les yeux et qui fait des réponses bien plus drôles que les questions qu'on lui pose. A la sortie de la première au cinéma Astor, c'est de la folie. On ne voit d'elle que deux yeux plein d'effrois. Les policiers bousculent les gens qui hurlent. Plusieurs projecteurs grands comme des roues de camion sont braqués sur ce spectacle extravagant : celui d'une jeune femme de 31 ans provoquant une hystérie collective, uniquement parce qu'elle est belle. On ira jusqu'à retrouver un admirateur caché dans sa voiture...
A New York, Brigitte Bardot fait la vamp. A la Marlène Dietrich en fourreau noir, à la Grace Kelly en ligne tige, à la Ava Gardner dans un somptueux manteau de lapin et à la Jean Harlow sur une peau d'ours. La plus belle des belles qu'une bête ait jamais portée.
Elle 09/12/1965
Magazine Elle du 9 décembre 1965.
Ce numéro de ELLE foffre une couverture dépliable de Brigitte Bardot et Jeanne Moreau., en titrant sa Une: "Viva Brigitte et Jeanne! Les dessous du plus explosif des films français." Les deux actrices sont réunies dans Viva Maria, le film de Louis Malle qui doit sortir trois jours plus tard.
A l'occasion, elles sont chanteuses, sur disque. Mais elles chantent aussi ensemble dans le film. Une égale deux, et deux n'en font qu'une "Ah, les petites femmes de Paris!".
"Il s'agit du premier western français où les femmes mènent le jeu", selon Elle. "Aussi inoubliable que le jour rencontrant la nuit" dit Louis Malle, dont c'est le sixième film, de ses deux actrices principales. "Viva Maria a eut la couverture de tous les grands journaux du monde", précise Elle. C'est le 40ème film et le 9ème en costumes de Jeanne, le 31ème et le 1er en costumes de Brigitte qui jusqu'alors avait eu peur de se déguiser mais qui veut désormais recommencer.
On nous donne les mensurations (poids/taille) des deux actrices, énumère leur patrimoine immobilier, leur situation de famille et les hommes de leur vie (Pierre Cardin pour Jeanne Moreau). A gauche, Brigitte Bardot essaie chez Real le manteau de zibeline des sables avec lequel elle affrontera l'Amérique. A droite, Jeanne Moreau porte un manteau en panthère des Somalies dessiné par Cardin.
Brigitte Bardot s'envolera pour New York le 16 décembre à 13 h depuis Orly dans un Jet d'Air France baptisé "Viva Maria" et dont la cabine sera décorée des photos du film. A New York, Brigitte voudrait être Madame Personne et faire du shopping : "Je bûche mon anglais. Je veux me balader seule. A Los Angeles, je participerai au "Bing Crosby Show". Ils voulaient nous faire chanter en duo avec Jeanne "Alouette, gentille alouette". Ridicule! On a refusé."
Viva Maria, c'est aussi une mode, avec des postiches commercialisés par Desfossés, le coiffeur de Jeanne Moreau, des bas résille, des poupées... et 200 vitrines sur le thème à New York contre 30 à Paris !
Elle 24/12/1964
Magazine Elle du 24 décembre 1964, n° 992
Dans ce numéro, ELLE faisait sa couverture avec Brigitte Bardot et Jeanne Moreau., entitrant sa Une: "Exclusivité Mondiale, BARDOT MOREAU, chanteuses de caf'conc', dans le western de Louis Malle". Elles y apparaissaient en chanteuses de saloon, pour le film Viva Maria: "Un western explosif", selon Elle.
Louis Malle semble n'en être pas revenu : "Regardez-les, deux étoiles habituées à tout syabiliser autour d'elles, deux mastodontes commerciaux, deux trusts, je les ai réunis. Il fallait oser?" Pas d'inquiétude, "c'est la fusion parfaite, l'entente idéale à 50/50, l'indépendance dans l'interdépendance."
"Moreau, ses yeux battus, cheveux palissandre, bas dentelle et manteau blanc ; Bardot, manteau noir, bas dentelle, blonde et longue comme un long gant de bal."
Bardot qui, dans le film, devra lancer des grenades et dynamiter des ponts. "Pense à John Wayne ! " lui répète Malle. "Tu dois jouer comme un héros de western, de tout ton corps." Dans le film, Jeanne Moreau, désenchantée mais croyant à la chance, traîne avec une partenaire un numéro de café-concert dans une tournée minable à travers l'Amérique centrale. Les deux Marie, la chanteuse et la terroriste, vont se retrouver et reprendre le numéro ensemble. Mais Marie II (Bardot) ne sait pas son texte, elle s'affole, sa robe se déchire et elle invente le strip-tease. Le tournage du film n'a pas encore commencé, et Elle a donc l'exclusivité des robes Belle Epoque dessinées par Pierre Cardin. Les Américains produisent le film, indique Claude Romain, et Louis Malle a tenu bon pour leur imposer les deux stars françaises. Le tournage doit démarrer dans le désert du Mexique le 18 janvier. Mécontente du premier état du scénario, Jeanne Moreau était prête à renoncer au tournage. Louis Malle avait écrit le scénario en pensant à ses actrices et ne pouvait choisir quelqu'un d'autre. C'est donc Brigitte Bardot qui a pris son téléphone pour appeler Jeanne, qu'elle ne connaissait pas, et la convaincre de faire le film. "Ce coup de téléphone historique a emporté la décision. Depuis j'ai remanié le scénario. Et leur ententte m'enchante sans me surprendre", explique Louis Malle.
Elle 14/10/1965
Magazine Elle du 14 octobre 1965, n° 1034
Dans ce numéro, ELLE fait la liste d'un certain nombre de personnalités, vues et critiquées par Brigitte Bardot en une du magazine.
Marlyse Schaeffer a réalisé cette interview les yeux dans les yeux avec Brigitte Bardot. Elle est en petite chemise rose. Un bikini - une feuille de vigne - rose dessous. Et ses cheveux pour la couvrir. Elle est fière de présenter la nouvelle Madrague, dont elle a fait abattre le grenier. Elle dit accumuler les projets mais ne signera rien avant la sortie de Viva Maria. "A trois dates différentes, sur trois fronts, j'irai présenter le film : Paris le 13 décembre. New York le 19. Los Angeles le 21".
Brigitte Bardot évoque ce qu'elle gagne, au pourcentage : "Cela me plaît de suivre la carrière d'un film que j'ai fait". Et cela rapporte plus : "Mais oui ! Ma petite combine je l'ai trouvée toute seule. Ca vous étonne ?"
La plus belle fille du monde ? Ursula Andress. Les deux actrices ont débuté ensemble, inconnues et fauchées. "On partageait la même chambre dans un hôtel minable."
Jeanne Moreau est "comme une copine de régiment", elles n'ont pas fait la guerre mais Viva Maria. Mais ne se voient plus, elles sont si différentes : "Jeanne, un jour, elle m'a dit : "Moi je mourrais si je restais un mois sans tourner". Eh bien moi, c'est drôle, c'est tout juste le contraire ! Je mourrais si je devais tourner tous les mois !"
Elle évoque Vadim, qu'elle n'a pas vu depuis deux ans, Jacques Charrier, et sa nouvelle femme, "la petite Dreyfus", dont elle dit "Oui, je sais... elle s'occupe très bien de mon fils, Nicolas. Mais non, ça ne me dérange pas." Et de préciser un peu plus loin : "L'homme qui m'a le plus fascinée, c'est mon grand-père. Il me fascinait parce que c'était un vrai homme."
>> source article et photos sur le blog doucementlematin
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>> Le site officiel picturegoeronline
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